“L'esprit a besoin de repos. Il s'améliore et s’aiguise après une bonne pause” - Sénèque
Bonjour et bienvenue dans ce 14ᵉ épisode de Post-thèse, le chapitre d’après.
Quand tu liras ces lignes, je serai probablement quelque part entre une randonnée autour du lac Bafa et une balade dans les rues de Bodrum. Un vrai break.
Une semaine de vacances en famille, loin des écrans et du quotidien.
Du soleil, de l’air frais, le bruit des vagues en fond sonore… Bref, un programme idyllique.
Et pourtant, en programmant cet épisode à l’avance, une sensation familière s’invite dans mon esprit : la culpabilité.
Celle qui murmure à l’oreille, que je ne devrais pas "couper" complètement mon activité pendant une semaine…
Vous voyez de quoi je parle ? Ce sentiment diffus qu’on devrait toujours être là, qu’on n’a pas vraiment le droit de ralentir, même quand tout indique qu’on en a besoin.
Au programme de cet épisode :
🔸 Pourquoi c’est si difficile de décrocher ?
🔸 Flashback : l’origine de ce sentiment de culpabilité
🔸 Et cette fois-ci, j’ai décidé de lâcher prise… et vous?
C’est parti 🌻
Pourquoi c’est si difficile de décrocher ?
Je culpabilise…🙄
➡︎ Parce que peut-être qu’un doctorant ou docteur que j’accompagne aura besoin de moi et que je ne serai pas là pour lui répondre tout de suite.
➡︎ Parce qu’un futur client pourrait m’écrire pour un rendez-vous découverte, et que je ne pourrai pas réagir immédiatement.
➡︎ Parce que j’ai toujours cette petite voix qui me dit : “Tu rates peut-être quelque chose…” Une collaboration, une opportunité, une occasion de faire avancer mon projet…
Et cette voix, elle est sournoise. Elle me donne l’impression que je dois être en alerte permanente, comme si ralentir allait me faire perdre du terrain.
STOP ❌
C’est absurde quand on y pense, non ? On sait, rationnellement, qu’un message peut attendre, qu’un break est nécessaire, qu’on ne peut pas être disponible 24/24… Et pourtant, cette culpabilité est bien là.
Et je sais que je ne suis pas la seule à la ressentir, non?
Car notre parcours doctoral nous a programmé comme ça….
Flashback : l’origine de ce sentiment de culpabilité
Cette culpabilité, elle ne date pas d’hier.
Elle a été ancrée en moi lors de mes années de thèse.
Je me rappelle de moments où j’étais vraiment épuisée, physiquement et moralement, mais j’insistais.
Pas de vrai break pour souffler.
Juste cette idée fixe : on avance. Toujours.
Même quand mon cerveau tournait à vide.
Même quand une tâche censée prendre 30 minutes s’éternisait sur tout l’après-midi car j’avais du mal à me concentrer…
Même quand rédiger un paragraphe devenait une épreuve.
Même quand, en pleine manip, je m’arrêtais, incapable de me souvenir de ce que j’étais censée faire.
J’étais à bout, mais ralentir me semblait impensable.
Prendre du recul, c’était perdre du temps.
Et ce n’était pas juste une pression personnelle.
Dans le labo, ce n’était pas franchement encouragé. Ce n’était pas dit méchamment, mais on sentait bien que prendre des vacances, lever le pied un week-end… c’était mal vu.
La thèse, c’était une immersion totale : on mangeait thèse, on dormait thèse, on respirait thèse.
Et ce qui est dingue, c’est que même en quittant le monde académique, cette habitude de ne jamais vraiment décrocher ne m’a pas quittée.
Dans le privé, j’ai retrouvé cette même pression : laisser un dossier en cours me semblait impensable.
J’avais peur de ne pas avoir tout bouclé avant de partir.
Peur qu’un client ait besoin de moi et que je ne sois pas là pour répondre.
Peur de rater une demande importante, une opportunité, un projet.
J’étais conditionnée à penser que ralentir, c’était prendre du retard.
Cette fois-ci , je lâche prise … et vous ?
Avec le recul sur mes expériences professionnelles, je réalise que j’ai longtemps fait l’inverse.
S’autoriser à souffler, c’est recharger ses batteries. Une évidence ? Peut-être. Mais combien d’entre nous l’appliquent vraiment ?
Pris dans le tourbillon de l’action, on s’épuise à force de vouloir avancer coûte que coûte.
Et pourtant…
🔹 Sans énergie, on tourne en rond.
🔹 On devient moins efficace, moins créatif.
🔹 Nos décisions perdent en qualité.
🔹 L’épuisement finit par nous rattraper.
Et surtout, le monde ne s’effondre pas parce qu’on prend une pause.
Mes clients ne disparaîtront pas si je ne réponds pas dans l’heure. Au contraire, ils bénéficieront d’un accompagnement encore plus pertinent si je suis pleinement présente et ressourcée.
Les opportunités ne s’évaporent pas parce que je m’accorde quelques jours. Au contraire, je reviens avec plus de clarté, de nouvelles idées et une créativité renouvelée.
Prendre du temps pour soi, c’est investir dans la qualité de ce que l’on offre. Je vais pouvoir vous proposer des épisodes plus inspirants, des conseils encore plus pertinents, et vous accompagner avec une énergie nouvelle.
Et vous, où en êtes-vous dans votre thèse ou votre recherche d’emploi ? Avez-vous le sentiment qu’il faut travailler sans relâche, sans jamais s’arrêter ?
Et si on en parlait ensemble ?
Et si tu prenais un rendez-vous découverte début mars pour échanger sur ta situation et découvrir mes accompagnements. 👇🏻
Nous voici déjà à la fin de ce 14eme épisode !
J’ai hâte de lire vos retours, que ce soit sous forme d’un petit message, d’un ♥️, vous pouvez également consulter mon Linkedin et mon instagram .